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lundi 29 juin 2009

Wire News - The Day-Glo Brothers


The Day-Glo Brothers: the true story of Bob and Joe Switzer's bright ideas and Brand-New colors

de Chris Barton

illustrations de Tony Persiani

Editeur Charlesbridge Publishing Inc, 2009


Dans les derniers jours, aux Etas Unis, il est sorti dans les librairies un intéressant album illustré dédié aux frères Switzer: les inventeurs des couleurs Day-Glo, c'est à dire des couleurs fluorescentes.

Il s'agit d'un album de non-fiction, où l'on raconte comme je disais l'histoire de deux frères, apparemment très différents l'un de l'autre et de comme ils ont réussi, grâce à leur curiosité, à leur intelligence et à l'esprit de collaboration, à inventer quelque chose qui aurait révolutionné le monde des couleurs et bien d'autres mondes aussi. Il suffirait de penser aux différentes utilisations que l'on fait tous les jours des couleurs fluo (en partant des signalisation routières, pour continuer avec les uniformes des pompiers douées de bandes fluorescentes, en terminant avec les simples couleurs), pour mieux comprendre la portée révolutionnaire d'une invention pareille.

Je vous joins quelques images significatives, pour comprendre comment ces dessins raffinées en plein style New Yorker, et les couleurs invariablement fluo, sont la parfaite cadre à cette histoire intéressante qui nous enseigne comment, des fois, les découvertes ne sont pas seulement le résultat du hasard, mais aussi de génialité, engagement et recherche.

























Si vous êtes intéressés à l'acheter on-line:

mercredi 24 juin 2009

Marcos Ana


J'ai commencé à tenir ce Blog il y a seulement quelques jours et déjà je décampe vers un auteur qui n'écrit pas exactement pour enfants. J'ai choisi tout de même de vous parler de ce poète car chacun devrait le lire, même les enfants. Ce n'est pas seulement parce que je veux vous en parler ou car c'est mon plaisir d'en vous parler, c'est aussi pour devoir civile dans le plus haute sens de ce terme que je le fais.

Marcos Ana (au siècle Fernando Macarro Castillo) est un héros de temps qui nous paraissent désormais lointains. Avec ses presque quattre-vingt-dix ans et son allure incertaine, Marcos Ana a l'habilité singulière de désarmer et de toucher avec des mots simples et ouverts. Pour ceux qui ne connaissent pas encore son histoire je résumerai en disant qu'il fut prisonnier politique, sous la dictature de Franco, pour vingt-trois ans: il fût emprisonné à l'âge de dix-huit ans, il en sortit à plus de quarante. Il soufra tortures de tout type, les plus cruelles imaginables, mais son esprit indompté et coriace l'aida à survivre à toute cette horreur. L'entendre parler est l'expérience plus touchante d'une vie, car avec une calme résolue il ne nous permet pas d'oublier que la liberté est la chose la plus importante que nous avons.

Dans des époques de léthargie comme celle que nous vivons, il est probable que des messages comme celui de M. Ana étaient réglés avec un biais sourire de suffisance, cependant parmi les plus j'espère qu'il y aura toujours quelqu'un prêt à cueillir ce message, à le rendre sien, en le défendant de l'oubli.

Je cite, ci dessous, deux brèves pièces que l'auteur à mis dans son autobiographie récemment éditée par Crocetti Editeur: "Ditemi com'è un albero - Memorie della prigione e della vita", http://www.crocettieditore.com/, un petit chef-d'oeuvre que je vous conseille avec chaleur. Je m'excuse si je ne fais pas la traduction en français mais mon habilité linguistique (inhabilité plutôt) ne me permet pas de faire un bon travail, je suis certaine que vous pourrez trouver des bonnes traductions sur le net. Une petite nouvelle: il paraît que le metteur en scène Pedro Almodovar a acheté les droits cinématographiques de ce livre pour en faire un film.



LA MIA CASA E IL MIO CUORE
(sogno di libertà)

Se un giorno tornerò alla vita
la mia casa non avrà chiavi:
sempre aperta, come il mare,
il sole e l'aria.

Che entrino la notte e il giorno,
la pioggia azzurra, la sera,
il pane rosso dell'aurora;
la luna, mia dolce amante.

Che l'amicizia non trattenga
il passo sulla soglia,
né la rondine il volo,
né l'amore le labbra. Nessuno.

La mia casa e il mio cuore
mai chiusi: che passino
gli uccelli, gli amici,
e il sole e l'aria.
LA VITA

Ditemi com'è un albero.
Ditemi il canto del fiume
quando si copre di uccelli.

Parlatemi del mare. Parlatemi
del vasto odore della campagna.
Delle stelle. Dell'aria.
Recitatemi un orizzonte
senza serratura né chiavi
come la capanna di un povero.

Ditemi com'è il bacio
di una donna. Datemi il nome
dell'amore: non lo ricordo.

Profumano ancora le notti
d'innamorati con tremiti
di passione sotto la luna?

O resta solo questa fossa,
la luce di una serratura
e la canzone delle mie lapidi?

Ventidue anni... Già dimentico
la dimensione delle cose,
il loro colore, il loro profuno... Scrivo
alla cieca: "il mare, "la campagna"...
Dico "bosco" e ho perduto
la geometria dell'albero.

Parlo per parlare di argomenti
che gli anni mi hanno cancellato.
(Non posso continuare: sento
i passi del funzionario).

vendredi 19 juin 2009

Mi presento

Bonjour à tous et bienvenue sur mon blog,

je m'appelle Cristiana, sur Myspace j'ai presque 100 ans, dans la réalité je suis un peu plus jeune.
Dans des temps anciens, pour nous comprendre mieux je pourrais dire Il y était une fois, j'ai pris mon diplôme universitaire en langues et littératures étrangères avec une thèse sur l'influence du Symbolisme français dans Salomé de O. Wilde, puis j'ai changé sentier...

J'ai commencé à traiter de littérature juvénile relativement récemment: comme d'habitude, dans ma vie il paraît que je nécessite de temps de méditation moyennement longs pour trouver la bonne route.

Je dois ma passion pour cette partie de littérature à ma grand-mère maternelle, la seule que j'ai jamais connue... la voici


Ma grand-mère était une personne simple, mais elle avait une imagination riche: elle passait des nuits entières en lisant des romans de n'importe quel gendre, elle aurait vécu en voyageant, elle était fière de combien de sucre et de beurre elle mangeait car - disait-elle - aux temps de la guerre les avoir était un luxe, elle aimait écouter la radio en chantant tant qu'elle faisait les ménages, elle créait pour ses petit-fils des jeux fantastiques mais, surtout, elle était une merveilleuse narratrice. Je me souviens de certains après-midi légèrement ensommeillés, jusqu'après le déjeuner, tandis que dans le lit elle me racontait des histoires fantastiques: ses bras sentaient bon et de ce port tranquille je partais légère, prête à vivre des aventures incomparables, toujours différentes. Pourquoi je vous parle d'elle, vous-vous demanderez? Parce-que vous parler d'elle est aussi vous parler de moi, et parce-que c'est grâce à elle si, même aujourd'hui, je continue à surfer légère comme un nouage.

Quant à la beaucoup moins magique moi donc... depuis quelques temps j'écris pour une revue de littérature juvénile, dans les dernières années j'ai tenu plusieurs ateliers créatifs pour enfants âgés de 4 à 8 ans, si tout va comme il faut, dans l'automne je devrais tenir un cours de littérature juvénile avec l'Université populaire locale, et maintenant me voici prête à vivre cette nouvelle aventure avec tout mon enthousiasme.

Ayant eu la possibilité de voyager assez souvent, j'ai eu la chance de pouvoir repérer des livres que, ici en Italie, on ne trouve pas facilement: je serai ravie de pouvoir partager tout ça avec vous. Pendant mes recherches j'ai trouvé aussi des véritables chefs d'oeuvres, certains oubliés, j'aimerai bien vous en parler.

Je pense avoir tout dit ou presque.

Et maintenant, je vous fais un wistful et je disparais dans le brouillard!

Cristiana